La vie à bord d'EURUS


 Dernière mise à jour : septembre 2011, navigation de cet été
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mise à jour de juin 2011 : la nav de l'ascension en images

Achat et autres tribulations

La fin des tribulation

Premières Navs

Pentecôte 2009

Vacances 2009

Week end Mars 2010

Ascension 2010

Nav  paques 2010

Vacances 2010

Chantier 2011

Ascension 2011

Vacances 2011



 Achat (Nautiques de 2009 - épisode 1)

Un coup de foudre ....

Non, nous ne voulions pas changer notre bon vieux sangria. Nous nous sommes laissés avoir par EURUS.

Voici comment tout s'est passé. 

Au début celà a commencé par un jeu. On s'est pris à visiter des bateaux, sans grande cohérence dans nos visites d'ailleurs. Un p'tit, un gros, un vieux!... 

Quand même on savait bien que dans quelque années, le besoin de hauteur sous barreau et la volonté de passer plus de temps sur le bateau allait nous guider vers plus grand.

Pour ce moment qui viendrait sans doute un jour, j'imaginais  bien un ATTALIA, un  sun light, un ... 9mètre quoi

Tient! Justement, y'en a un ou deux à voir...

Quelle déception ! Je ne vous fais grace des raisons multiples de cette déception.

De ces déceptions devrais-je dire, car vraiment, de tous les bateaux visités ce jour, le sentiment qu'il nous reste à ce moment là, c'est à dire vers 18H30, heure proche de la fermeture, est à l'image de la météo : maussade.

Finalement, il est pas si mal notre sangria!!!

C'était sans compter du pouvoir de séduction de ce FEELING 960....apparition au salon

Mais oui, il est ouvert, je fais le tour de l'extérieur pendant que skipette flaire l'ambiance du carré... la tension monte.

Plus qu'une 1/2 heure avant la fermeture

Non? Tu crois? Ca serait pas raisonnable... bon! ça coute rien de se renseigner.

Quelle mauvaise nuit !!!!Tu as vu ça... et ça... rêve, imagination, projection. ...

Faut à tout prix qu'on y soit tôt demain (dernier jour du salon). Il va faire beau, ça va être LE jour!!

Et voilà! On est "tombé" sur un bon vendeur - promesse de place, de reprise du sangria, (liste non exhaustive des promesses)au salon

Finalement, malgré tout ça, c'est le bonheur.

Le lendemain, ça sera plus difficile car on se retrouve avec un bateau sans place, que dis-je 2 bateaux. 

Comment cela va-t-il se terminer????

On verra bien,... aujourd'hui, j'ai 50 ans, on verra demain

Lire la suite prochainement!



 

Fin des tribulations 

Bon, comme vous l'avez lu plus haut, vous savez qu'on est les marins les plus heureux du monde, ... bon de toute la méditérannée, ... OK, du port ça c'est sûr!

Reste qu'on se retrouve avec 2 bateaux dont :

1 à vendre rapidement

1 à mettre à sec pour réparations suite à expertise.

Le dicton "il y a 2 moments heureux dans la vie d'un marin : le moment où il achète son bateau et celui où il le vend" risque bien d'être mis en application.

Premièrement, mettre le sangria en vente sur le net pour un prix honnète...

Deuxièmement, faire l'assaut du téléphone du vendeur pour faire accèlèrer les réparations.

On y crois guère et les jours passent sans que ni la vente ni la mise à terre ne se profilent à l'horizon. On y voit plutot s'ammonceler des cumulo-nimbus genre pot-au-noir, vraiment noir... d'autant plus que nous devons libérer impérativement la place du sangria.

Puis ce fut l'éclaircie ...............................

Un copain m'apelle. Ton Feeling est à sec. Je recois une photo sur mon mail 

Les réparations sont faites - sans devis ni bon de commande?! ca promet! Décidément, ce vendeur a une conception très personnelle de la façon de faire son travail.

a sec

Un autre coup de fil : "Votre sangria est-il toujours en vente?... oui j'ai une place de port... je suis pressé car..."

Bref, on se retrouve le week end de l'ascension pour la mise à l'eau de 2 bateaux.Chacun s'affaire sur sa carène. Quelle situation coquasse. Quel plaisir. Je vois avec quel soin le nouveau propriétaire s'occupe du sangria. Ca me rassure et rend cette séparation plus facile. Un bateau part vers son nouveau port à plus de 100 milles nautiques, et l'autre rejoint sa place à quelques metres de là. 

mise à l'eau  départ sangria

Deux skippers heureux pour lesquels s'ouvrent des horizons magnifiques. Je souhaite bon vent à TAHINA et monte à bord de EURUS pour le barrer pour la première fois.  Certe c'est dans le port et au moteur mais quel plaisir. Quel plaisir de plus de partager ce moment avec un ami présent alors et ma skipette préférée.

Les week end suivants seront finalement partagés entre bricolage et nav (faut quand meme pas faire que du travail).

la preuve :

petite nav



Premières navigations Week end de l'ascension

Première sortie avec EURUS le 23 mai 2009. Vent SE 3/4 bft - skipette et moi à bord.

On prend pas de risque (et de plus je veux pas que la première impression soit trop "penchée") donc 1 ris dans la GV. Y'a pas mal de rafales et on est un peu bousculé. Bizarre, vent très tournant. Finalement et soudainement .... plus rien. On affale.

On a eu le temps d'apprécier la GV neuve. Ca change de celle du Sangria. Garcette de ris à mettre (la liste s'allonge).

Essai du pilote, essai de calibrage du loch, puis ...

... amarrage à notre place, ... du grand art (pas de vent), aussières tournées, waou, le pied.

Finalement, la boule à l'estomac s'est vite dissipée. Les premières impressions sont au rendez-vous. D'abord pour hisser la GV, plus question de ne pas s'aider du winch, c'est un peu plus sportif que sur le sangria. Prise de ris à modifier.

Eurus reste doux à la barre, skipette est conquise!!

Dimanche est dévolu à l'examen attentif du bateau de la proue à la poupe afin de faire enfler la liste TODO et de bien tout ramener pour le prochain WE (boulot et nav j'espère)


Pentecote,

Comme prévu, navigations et travail (un peu).

Samedi 30 mai : sortie de l'équipage au grand complet skipette et mousse pour une petite virée dans la baie...

sous voileBeaucoup de travail en prévision, notamment électrique : réparation feux de nav, connecteurs pied de mat, repose vaigrage, contrôle moteur, nettoyage réservoirs, purge joint d'arbre, ...

Dimanche 31 mai : Sortie dominicale à la Grande Motte pour aller au marché (comme d'hab). On se prend la pluie et c'est dans le carré accueillant qu'on prend notre premier repas avec le mousse et pépé. Royal d'être vautré sur les banquettes, la pluie tambourine sur le rouf, autant dire qu'on apprécie le rosé frais et la soubresade.

L'après midi, au retour, on croise "désir" dont l'équipage nous gratifie de quelques photos sous voile.

Lundi 1er juin 2009

mouillageQuelque ronds dans l'eau, on mange sous pilote, décidément ... beau temps, chaud, le bateau bien appuiyé sur ses lignes... quel confort.

Finalement, on décide de mouiller à l'espiguette : essai du guindeau. maman dort, Théo joue, je bricole la boule de mouillage (on se refait pas)...

Retour au portant sous pilote, on n'a presque rien fait, c'est pas beau la plaisance?




Vacances 2009,

Voici le film de cette belle aventure, sorti sur vos écrans le 20 septembre 

(vu la piètre qualité, n'hésitez pas à visionner en HQ au lieu de SD !!!!) 


MERCREDI 8 juillet

C'est le grand départ vers l'inconu. C'est la première fois que l'on va traverser le delta du rhône dans ce sens. Une traversée redoutable et redoutée avec ses haut fonds, son trafic intense, le manque d'abris ... (OK j'en rajoute un peu mais c'est pour l'ambiance). En plus la météo ne va pas nous épargner, ca va souffler ... mais dans le bon sens.

Départ relativement tôt . On est debouts depuis 6H30, mais pourtant, le vent est déja là ... et la mer qui va avec.

Préparatifs rondemants menés, on réveille Théo (on voit pas la différence) et appareillage. Plein de gasoil et de glace, ... et c'est PARTI.

Très vite, en fait dès que nous avons passé la cardinale OUEST, la houle nous cueille plein vent arrière. EURUS roule et fait des embardées. Pénible. On a du mal à tenir les voiles gonflées à cause de la houle et ça malgré le vent.

Empanage involontaire : on affale la GV. On teste avec le génois seul. Finalement on renvoit de la GV au 1er ris. C'est Théo qui va établir le record de cette étape avec 8,9 nd car ça fait belle lurette que la skipette est hors jeu, allongée dans le cockpit. Dans ces conditions, le mousse m'est d'une aide inestimable car la skipette nécessite beaucoup d'attention vu qu'elle a l'impression non pas de rendre tout court mais de rendre l'Âme...

Ca fait du bien d'arriver aux saintes.

On mets 2-3 coups de pieds à la skipette pour la réveiller et on accoste sans problème sur pendille. Notre voisin, un solitaire sur son Neptune99 nous aide à nous amarrer. Y'a de la place, le port et l'accueil sont sympas. 34 euro la nuité (un des ports les plus chers), sanitaires neufs et propres.

Vit.max : 8,9 //// vit.moy : 4,9 //// loch.jour : 18,24Mn //// loch.tot : 18,24

(note : tout au long, le loch peut être approximatif car pas forcément démarré en tout début d'étape)

Du monde dans le village (normal en cette saison et vue la beauté du coin). Petit tour en roller (je me fais gentiment refoulé de la digue par une jeune gendarmette : interdit ?!?!) mais les ruelles sont très praticables. Le soir, les ruelles se vident et le resto est bienvenu (certains estomacs sont bien vides!).

Demain au programme : 45Mn soit environ 10heures de nav.

JEUDI 9 juillet

Aujourd'hui, c'est nous qui aidons notre voisin à se déhaler car l'espace entre pannes est compté. Puis nous appareillons à notre tour. 

La météo annonce un sympatique 3-4bft d'ouest, on va glisser "comme un pet sur une toile cirée" comme disait Pierre Alain (la nuit où on s'est fait secouer). Bon cette fois c'est OK. Moins de soucis avec les voiles qu'hier car on commence à apprivoiser notre monture.. Le règlage qui va bien c'est GV seule à 1 ris. Pas besoin de s'em*****er la vie avec le génois qui, sans tangon à bord, bat dans la mer courte de l'arrière.

Pas très chaud, meme un peu frisquet jusqu'à midi. Personne de malade ce jour. 

Le record est tombé : 10,1nd dans un surf surement. on n'a rien senti !

Le vent forci juste après le passage au large de l'embouchure du Rhône. Arrivé à l'entrée du port, j'anticipe qu'on va bien se faire brasser car on va se retrouver au près. On voit tout de suite la différence et se fait effectivement bien brasser avant d'embouquer la passe. Dans l'avant port c'est pas mieux : les risées nous écartent du seul ponton accessible qui est au vent. Heureusement, un mono de voile attrape nos aussières. On est au poste à essence, capitainerie fermée. On est obligés de larguer à nouveau pour s'enfiler dans la seule place qui reste au ponton visiteur.

Ouf. C'est l'heure de l'apéro.

Vit.max : 10,1 //// vit.moy : 5,3 //// loch.jour : 32,84Mn //// loch.tot : 51,08

VENDREDI 10 juillet

F7 annoncé entre Marseille et Cavalaire avec des pointes à F8 : on reste bien au calme. Visite du bourg, Roller le long de la côte, c'est très beau. La mer moutonne, un seul bateau qui file vers l'ouest sous génois seul. Journée bricolage sur le bateau. Mc GIVER s'occupe de la gaffe téléscopique qui a souffert dans l'empannage involontaire. Ejectée de la bôme, elle s'est tordue dans le patara. Elle perd 1 mètre mais reste téléscopique. Changement des bouts du rail de GV et Génois..

L'après midi, nous avons la visite de Jean Pierre et son épouse, des SANGIAMED de sausset. Un pot de l'amitié. Malheureusement nous devons décliner leur invitation de diner chez eux car Théo est malade.

On est à coté du bateau du club de plongé. Difficile de règler les parebats avec son liston au niveau de mes chandeliers. Quand ils larguent les amarres, l'inquiètude doit se lire sur mon visage et les fait bien marrer. Mais tout se passe bien.

SAMDI 11 juillet

Lessive - port règlé 33,96 euro pour 2 nuits.

On part, vent 3/4 arrière puis carrément vent arrière - y'en a marre du vent AR. Bon on se fait bien poussé jusqu'au frioul puis le vent nous abandonne. Théo se réveille alors qu'on fait des empannages à répétition pour avancer sur le bon cap : le vieux port.

La première fois qu'on rentre à marseille par cette porte. C'est beau, c'est même plus que ça. Nous ne savons plus où regarder.

Accueil VHF très sympa, le bosco nous conduit à une place au ponton SNSM. Ce club a un gout vielle plaisance avec sa capitainerie qui regorge de cuivres astiqués et de bois vernis. Les toilettes donnent l'impression d'etre sur un vieux liner transatlantique. Pour 15 euro l'escale c'est vraiment à recommander.

Marseille on a adoré. Le calme au bateau (nous sommes en bout de panne) et l'agitation en ville, quel contraste.

Vit.max : 8,8 //// vit.moy : 4,3 //// loch.jour : 11,59Mn //// loch.tot : 62,67

DIMANCHE 12 juillet

Nous ne résistons pas à une ballade dans le vieux quartier du Panier. Vue d'en haut la circulation nautique du vieux port est impressionnante, surtout lorsqu'un ferry vient jouer les troubles-fête. C'est une file ininterrompue de bateaux de tout type. Faut dire que la météo est idéale avec un petit thermique et du soleil. Qu'est-ce qu'on fout là? Allez, cet aprem' on y va....

Ca sera un petit aller/retour au phare du PLANIER au près, liston dans l'eau, le pied.

Retour grand largue. Je garde un oeil vers le large pour repérer un éventuel ferry. Justement y'en a un qui se profile à l'horizon. Route de collision?? Impressionnant la vitesse avec laquelle ils sont sur nous. On passe entre Frioul et IF (ce qui est interdit d'après la recommandation de la carte mais je le savais pas!!!). Toujours un bateau dans la baie pour se tirer la bourre...

Vit.max : 9,5 //// vit.moy : 5,4 //// loch.jour : 15,76Mn //// loch.tot : 78,43

LUNDI 13 juillet

Nous reprenons notre douce "itine-errance" vers l'est mais cette fois le vent est contre nous. C'est pas grave et on lui en veut pas car notre étape risque d'être courte, notre objectif étant une halte dans les calanques de Marseille pour la nuit. On prend donc les choses du bon coté même si le vent nous oblige à un long bord au large pour enfin virer très au large de l'ile DE RIOU. Je la joue "tacticien" pour donner à la seconde près l'ordre de virer cap au 60. Mon équipage me prend pour un barjot.

Nota : on n'a pas coupé la tome entre l'ile Jarre et la cote pour cause de vent dans le pif. Cela nous a rallongé de 4 milles environ.

On longe ces merveilleuses falaise que je gravissais plus jeune lors d'expéditions "grimpe". Je regardais alors de haut ces bateaux au mouillage. Les calanques sont pour moi le lieux ou marins et montagnards se cotoient au plus proche. 2 mondes se confondent ici pour partager ce coin de paradis.

Théo pêche à la traîne sans résultat. Le vent nous pousse vers l'entrée d'En Vau. On poursuit vers la calanque de port Miou ou on décide de passer la nuit sur bouée, le port de Cassis affichant complet. Le bosco nous amarre à la falaise. Il a bien à faire car c'est l'heure des départs et arrivées. soit une heure environ avant l'apéro!!.

Vit.max : 8,5 //// vit.moy : 4,8 //// loch.jour : 22,69Mn //// loch.tot : 101,12

Le mouillage est bien rouleur. Skipette et le mousse se réfugient à l'intérieur. J'en profite pour explorer cette profonde calanque en canoé (notre annexe est un canoé gonflable SEYVILOR 3 places). Quel plaisir de se laisser glisser entre les bateaux jusqu'à la grève qui termine cette profonde saignée.

Pèage de 13 euro la nuit

MARDI 14 juillet

Houle sans vent. On fait un tour au moteur au fond de la calanque d'En Vau. Pas un seul graimpeur? Ou sont-ils passés?

Que c'est beau et haut. Comment fait-on pour s'amarrer ici entre bouée et falaise. Patrice avait sauté à l'eau, Bernard a un grappin... moi je passe mon chemin direction La ciotat. mais on reviendra ici c'est sur.

Au moteur dans une mer hachée. Skipette met les gaz, elle est pressé d'arriver. Heureusement le thermique se lève, le volvo ça va bien 5 minutes. Ca monte doucement 3 puis 4bft. Le mousse de réveille. Depuis quelque jours, à chaque fois qu'il émmerge on a le rail de fargue dans l'eau. "Vous êtes dingues !!... j'étais à la verticale dans ma cabine!!".

On tire des bords. La ciotat est complet... faut continuer. On réduit la GV à 1 ris. Ca continue à filer pas mal mais ça mouille pas trop. Eurus est calé à la gite et avance fort. La encore je calcule au mieux pour le virement afin de caper sur BANDOL. Mais ca passe pas. Faut virer sous les falaises, heureusement un peu à l'abri du vent. On en a sérieusement marre lorsqu'on bouble l'ile de Bandor. Du coup on s'annonce à la capitainerie seulement dans l'avant port histoire de pas se faire refouler... gagné, on nous trouve une place.

Vit.max : 9,2 //// vit.moy : 4,5 //// loch.jour : 19,15Mn //// loch.tot : 120,27

Nickel. Place sympa, port agréable mais le front de mer est trop touristique à notre gout. Du monde! du monde! Bon on arrive quand meme à dégoter une terrasse de café ombragée avec une fontaine gazouillante et tout ça à l'écart de la foule (cherchez bien). On décide de relacher quelque jours ici car l'ambiance au port est calme, y'a de quoi se baigner ...

MERCREDI 15 juillet

On est donc à l'escale. Ballades, Roller, baignade/plongée...

Théo a été contaminé par le virus de sa mère : il a passé 3 heures sur son bouquin pendant qu'elle, allait en acheter 3 nouveaux. 6 bouquins avalés depuis le départ;seuls les restes des malheureux livres cornés et pliés laissent imaginer le calvaire qu'elle leur fait subir; et je n'ai trouvé aucun antidote (canoé, ballades, nav, rien n'y fait)... Je risque d'être le seul membre d'équipage épargné mais je me suis surpris à lire la "division 240 de l'arrété de navigation..." ce matin!!!! suis-je atteint?? Je reste vigilant...

JEUDI 16 juillet

Appareillage pour un saut de puce vers les Embiez. Ca sera certainement la dernière escale avant le coup de vent annoncé pour le week end. Une heure de traversée au moteur. Bizarrement Théo dort encore (!).

Arrivée aux Embiez, l'ile est comme on nous l'a décrite, propre et accueillante.

Moteur Vit.max : 6nd //// vit.moy : 2,5 //// loch.jour : 3,29Mn //// loch.tot : 123,56

Visite du port. On gonfle le canoé pour rejoindre la passe entre ile et continent. Par endroits nous avont moins de 50cm d'eau. Nous nous risquons jusqu'à une calanque bien sympatique. puis retour. La proximité du port est envahie de méduses. On en sort presque à chaque coup de pagaie. dégueu!!

VENDREDI 17 ET SAMEDI 18 juillet

Le coup de vent annoncé est bien  établi : force 7 rafales à 8. La mer est bien blanche, chaque vague déferle. Planchistes et kite s'en donnent à coeur joie. J'effectue un tour de l'ile ... en roller. Ceux qui connaissent comprendront pourquoi j'y ai laissé de la gomme. limite et sportif. L'après midi à pied sera plus cool. On s'est bien oxygénés.

Le vent a chassé les méduses (?) mais l'eau est très froide; c'est plus balade que baignade.

J'espère qu'on pourra rejoindre Toulon bientot car on doit récupérer le reste de l'équipage.

LUNDI 20 juillet

Départ vers 9H30. Exceptionellement Théo dors encore lorsque nous larguons les amarres. Peu de vent. Je m'évertue à continuer sous voile mais ca devient pétole. Un coup de moteur sous le cap sicié; une risée; re-moteur; on n'avance pas!!!

Puis, le cap CEPET viré, on se prend de méga rafales dans le nez. On comprend plus rien!

Gite très prononcée, skipette ne veux pas que je lache la barre quelle n'arrive plus bien à tenir. Je fini par la convaincre de me laisser prendre un ris... quand le vent tombe à nouveau (?)

On vire finalement la grande passe au moteur. De toute façon on est déja dans l'avant port - de Toulon - qui est aussi vaste que la baie du grau du roi !!

Amarrage au ponton visiteur : un quai béton surplombant, avec des grosses chaînes... tristounet.

Vit.max : 7,4nd //// vit.moy : 3,3 //// loch.jour : 13,73Mn //// loch.tot : 137,29

Domage d'accueillir nos amis dans ce décor. Une étape non mémorable si ce n'est pour ses toilettes qui valent, je pense, celles d'un camp de réfugiés dans la pire des catastrophes humanitaires.

On est allés compter les voitures sortant des ferry pour s'endormir et oublier cette étape.

MARDI 21 juillet

Départ pour Porquerolles. Du vent en plein là ou on veut aller. Obligés de tirer des bords - le large / l'almanarre / le large / l'almanarre / le large / la passe (ouf).

Depuis le départ, la VHF annonce tous les assaults repoussés des plaisanciers tentant de trouver place à l'escale. "Machin pour Porquerolles...", "plus de place, rappelez", "machin pour Hyères ...", "plus de place, rappelez", "bidule pour Porquerolles................."

Finalement, nous on se présente "pour voir" comme au poker. Impressionnant : une horde de jeunes chevauchant des annexes tournoient dans l'avant port tel des Maîtres de Cérémonie chargés de trouver à chacun sa place autour du banquet. "quelle longueur? quel tirant d'eau? combien de nuits??.... suivez moi"

Une prise de corp mort plus tard, nous sirotons un apéritif qui de mémoire d'équipage n'était pas le moins réussi ni mérité. "Bon on y est".

 Vit.max : 6,8nd //// vit.moy : 4,6 //// loch.jour : 20,31Mn //// loch.tot : 157,60

SEYVILOR entamme ses allers et retour pour amener tout le monde à terre. Direction la plage ....beau mais brrrr froid. La pêche du soir n'a rien donné. Bon on a bien bouffé quend même. De toute façon avec  Denis et moi, difficile d'en être autrement.

MERCREDI 22 juillet

On va payer notre bouée et on se rencarde pour une place. Faut attendre 10H00. Qu'à cela ne tienne. c'est mal connaitre la patience de skipette lorquelle est armée d'un bouquin. C'est donc tel un planton de la garde royale britanique, imperturbable et investie d'une mission quasi mystique qu'elle prend la tête de la queue ce jour là. Le résultat est à la hauteur de son investissement car à 10H05, nous avons enfin notre sésamme pour le ponton avec tout le confort : eau, électricité et un débarquement possible en une seule enjambée.

Nous trouvons tout de même qu'il est un peu fort d'etre obligé de faire ainsi mendicité pour une place alors que certains passent benoitement renouveler leur emplacement. Les nouveaux arrivants étant de ce fait tributaires du bon vouloir des "anciens". Je ne sais pas si une limitation de temps est instaurée. en tout cas on ne nous en a pas fait mention.

On peu donc rincer avec parcimonie le pont d'Eurus qui en a bien besoin. Puis nous partons à la recherche de Vendredi. Direction Sud vers l'oustaou de diou (bof) et retour par le chemin de crête (beau) vers le phare. Le vent d'est qui s'est levé nous présente une mer du plus bel aspect (vu d'ici tout au moins). Le seul bateau arrivant certainement de corse, file bon train. 2 heures de marche dans les bois d'eucaliptus avec des points de vue magnifiques... ca nous ouvre l'appétit. 

L'après midi, sortie canoé avec Théo. Ca brasse une fois passé la jetée mais ce canoé tient finalement bien la mer. Normal, 220Kg de charge utile et on fait à peine 120Kg à deux. Petite plongée et retour.

Jeudi, on part à pied vers l'est de l'ile... on est beaucoup plus dans la foule. Pas top, on a trouvé plein de Vendredi ce jour là. Baignade et retour

Demain on se casse. Retour Marseille - fin de la semaine de vacance pour nos amis. L'objectif est les déposer au train à marseille.

VENDREDI 24 juillet

50 milles en prévision au compteur. Départ très tôt (5heures). Exceptionellement Théo dors encore lorsque nous larguons les amarres. Départ au moteur, puis moteur et enfin moteur... finalement on a pu hisser les voiles quasiment au détour de l'ile MAIRE pour terminer cette étape au portant jusqu'au vieux port.

Accueil au CNTL (15 euro la nuit).

Hazard, on croise un ami Marseillais sortant du vieux port avec sa petite famille, sur son First. Il nous fait un stop and go  ;o)  pour pouvoir nous saluer et visiter Eurus.  

Avitaillement, apéro et bonne bouffe nous remettent d'applomb. L'ambiance est bonne dans le carré d'Eurus le soir. Cela permet de faire passer les moments un peu difficiles de la nav du jour. Certains estomacs ont été malmenés par cette étape au moteur.

Moteur Vit.max : ??nd //// vit.moy : 5,3 //// loch.jour : 50,40Mn //// loch.tot : 208mn

SAMEDI 25 juillet

Opération "reconnaissance" pour le retour de Vic et Denis le matin. Balade en ville l'après midi. En bon montagnards, nous attaquons la "bonne mère" par la face nord. Une arrivée tardive nous interdit la visite.

Peu importe car au retour, nous dévalisons un "chinois". Le cockpit d'Eurus se transforme en resto chinois.

DIMANCHE 26 et LUNDI 27 juillet

"ce n'est qu'un au revoir ....." Après avoir accompagné nos amis au métro, nous nous retrouvons en famille. Exceptionellement Théo dors encore lorsque nous larguons les amarres à 11H30 pour Carry.

Vent dans le pif, cap au 280 pour une belle glissade. Nous rencontrons un des frangins d'Eurus, un Feeling 960, lui aussi au près mais sur l'autre amure. Salut. Ils sont beaux ces Feelings.

Il fait beau, nous gagnons sur un autre bateau. Il faut tirer des bords et skipette se régale à la barre.

Eurus marche à 5nds et 3 bords plus tard nous sommes au ponton de Carry à 14H30. On réalise une prise de bouée et un amarrage comme des pro. Décidément on devient bons.

Vit.max : 6,3nd //// vit.moy : 3,7 //// loch.jour : 11Mn //// loch.tot : 219mn

Je me rapelle mon premier passage à Carry avec un Océanis de loc. Quelle angoisse... mes premières nav en tant que chef de bord, du vent en plus et de l'expérience en moins, le casse croute avait eu du mal à passer ce jour là.

Le port est moins typique que Sausset mais l'accueil y est aussi agréable. 17euro la nuit.

Baignade au pied de la jetée, plein de poissons de ce coté.

MARDI 28 juillet

Départ matinal pour nous (6H45) pour la traversée de 56Mn qui nous ramène à port camargue. Comme à l'aller, c'est un vent portant qui nous pousse. Moins fort, il est malgré tout assez soutenu et soufflera tout le trajet. Théo qui exceptionellement dormait lorque nous sommes partis émmergera à la hauteur de beauduc. Il prendra ensuite la barre pour surfer les vagues seul aux commandes du bateau. Quelle fierté pour lui d'avoir tenu son premier quart alors que je sommeillais dans le cockpit.

C'est dans le dernier bord entre la pointe de l'espiguette et la jetée que nous prenons notre premier maquereau à la traîne. En fait il a peut être fait la traversée avec nous... on a honte et on le rejette à l'eau avec de plates excuses en espérant qu'il ira pas raconter ça aux dauphins qu'on aimerai bien rencontrer un jour!

Fin de semaine et fin des ouacances....... à l'année prochaine

Vit.max : 7,1nd //// vit.moy : 5,3 //// loch.jour : 56,11Mn //// loch.tot : 280 appro


Week end Mars 2010

Descente "rapido" juste pour le week-end. Oui, 600 bornes aller/retour, certains diront qu'on est pas sérieux, mais quand on aime...
D'ailleurs, la suite va vous prouver qu'on a bien fait ...

En fait, il nous tardait de voir EURUS dans son jus et surtout à sa nouvelle place de ... 4m25 de large (excusez du peu)!

Enfin, on empiète plus sur la place du voisin.

Eurus a ses aises et c'est tant mieux car le coup de vent de cet après midi va le faire ruer dans sa place en tirant sur les duc d'albe tout neufs.

Pour le moment, petite virée de fin de matinée dans du 3/4 bf. J'adorre la facilité avec laquelle ce bateau est opérationnel!

En moins d'une heure on passe du statut de "terrien voyageur autoroutier" à celui de "marin" (de la baie certe!)

Bon! pas question d'aller en mer l'après midi, va faloir que je trouve quelque chose à faire sur le bateau.

Parfois, je trouve rien à faire... alors je fais rien. Je reste juste dans le bateau balotté par le vent.

Je lis, serre 2 vis, colle un truc... mon dieu que la vie est compliquée parfois.


Dimanche : ciel voilé.
Visite aux copains sur les pontons.
L'occasion d'aider au passage d'un lazzy jack en attendant l'apéro.
Puis d'autres copains arrivent avec le soleil.

Décision est prise de sortir en mer à midi.

Donc : sortie, bouffe sous pilote avec le soleil et le vent qui va bien.

On amarre, on range et on repars pour Grenoble voir notre petit-fils...

Elle est pas belle la vie!


Petite semaine de nav ,

Vacances de paques 2010 : une semaine de rêve avec du soleil et du vent (on a même bronzé)

DIMANCHE 11 avril

Journée ventée - beaucoup trop. Du coup on ne regrette pas d'avoir descendu les planches. Bonne petite remise en bras avec Théo à la plage nord. 

MARDI 13 avril

J'ai 51 ans aujourd'hui et je file sur l'eau à bord de EURUS. Un bord au près bon plein avec skipette. Du bonheur. Aller/retour au large de Palavas - il fait frisquet tout de meme. Puis vent changeant - moteur - manoeuvre d'homme à la mer au moteur (on n'a pas perdu de par'bat' mais pour tomber dans ces conditions faut être bourré ou très distrait). 

MERCREDI 14 avril

On décide une virée à Sete pour se faire un resto chinois (une adresse). Départ tardif à 11H00 et je le regrette déja car un coup de tel à la capitainerie nous apprend sa fermeture à 17H00 : va faloir cravacher et j'aime pas ça. Vent faible au départ et en plus la bascule va nous le mettre dans le pif. Pas manqué, on continue au moteur avec la GV bordée à plat. 

Enfin, un p'tit vent nous accompagne. Pas encore possible de couper Volvo car on ne cape pas assez. On finit quand meme à la voile au milieu des chalutiers (une bonne dizaine!!!) car on fini par avoir de l'avance : arrivée à 16H30 au près à 4,5nds. 

Théo a bien barré sur la fin - faut dire qu'il avait repris des forces (levé à 15H00).

Au final les nems étaient bons mais le reste pas transcendant. ..

JEUDI 15 avril

Retour sur port camargue d'un bord. Il suffit de veiller aux casiers et aux ...mouettes qui ont pied!! Au milieu de la traversée j'aperçois une mouette bizarrre - elle ne semble pas flotter mais avoir pied!! On file droit dessus. Je pense au dicton "quand les mouettes ont pied il est temps de virer". Ca me fait marrer mais en approchant je comprend finalement qu'elle est perchée sur un gros tronc : il est temps de virer!!

Comme quoi les dictons doivent toujours être pris au pied de la lettre.

VENDREDI 16 avril

Petite virée d'après midi avec le mousse. On croise notre futur chalenger. La vache  derrière le poteau semble nous narguer !

Peu de vent et très changeant en direction. On se croirait sur nos lacs de montagne quand le vent change d'un bord à l'autre et tourbillonne. On se retrouve avec des voiliers dans la meme direction mais pas sur la meme amure !!

Encore des manoeuvres d'homme à la mer... à la voile cette fois. Le mousse s'est bien débrouillé et c'était bien marrant. Puis un signe : au loin, les voiliers ont 30° de gite. "On va avoir du vent" - "tu rigoles...".

Une demi heure plus tard, on file à 5,5 nds au grand largue puis vent arrière pour le retour.

DIMANCHE 18 avril

Notre pelerinage dominical au marché de la grande motte ... que des bonnes choses ... un bon casse croute à la clé dans le cockpit.

Puis retour au bercail jusqu'à la prochaine fois




Ascension 2010


Pour ce wek-end tant attendu on a rendez vous avec les sangriamed, association de propriétaires et ex-proprio de Sangria (dont je fais partie).
http://sangria.med.over-blog.com/
Rendez-vous est donné au cap d'agde.
Nous devons rejoindre ou être rejoins par 2 autres bateaux au niveau e Palavas. Finalement, on ne les verra jamais sauf contact VHF!!!
Départ de Port Camargue avec du F6 annoncé vers le cap d'Agde.
Nous passons très au large des parcs et eux sont près de la cote.
On est ensuite obligés de tirer encore plus au large car route de collision avec un cargo en entrance pour SETE.
On se retrouve donc à jouer à saute-mouton dans une forte houle, gite à 40° et vitesse de 3 nd à 0 dans les vagues... carrément galère.
La vielle voile d'hiver, creuse ne nous permet pas de caper et dans ces conditions de gite pas question de s'appuyer au moteur.
Bientot le bout du tunel car encore 2 bords et j'arriverais à passer dans le chenal du parc à huitre!!
Encore un bord, on serre les dents .. quand un bruit sec sonne la fin du combat : la GV a rendu l'Ame!!
Finalement on en avait marre de se faire chahuter de la sorte sans gagner du terrain. On se met en fuite sous génois seul après avoir affalé la GV.
Direction SETE ....
Très décus quand meme de louper le rassemblement . Mais comment faire?

C'était pas planifié, mais j'avais la GV neuve à bord. Pendant le remplacement, skipette en profite pour sombrer dans un sommeil réparateur.
J'en profite moi pour prendre un (long) apéro avec les voisins de ponton. eux sont au départ pour un long convoyage de leur bateau vers la grèce (rève).

Le lendemain :
Même pas mal au crâne!!
BMS annoncé. On n'a pas envie de se faire encore secouer donc départ à 8H00. On recoit un appel des copains qui se proposent de venir nous chercher en bagnole mais on est déja entre les jetées du ports.
Tant pis, pour la fète comme pour le gros temps il faut savoir renoncer (sniff).
Nav pénible, moteur, houle peu de vent... galère jusqu'à hauteur de la Grande Motte.

bilan : week end pas top! La GV s'avère bonne à jeter.

Vacances 2010

Un p'tit film de la croisière ... ça a vraiment été sympa.

De l'eau chaude au moins au début, avant l'épisode venteux. Pas trop de monde aux mouillages, retrouvailles sympa avec un bateau d'amis...


navigation voilier vers les iles

Pour ceux qui n'on pas vu le film, voici le récit avec des mots :

Du 9 au 31 juillet 2010, nous voici donc partis direction  Porquerolles. C'est la seconde fois qu'on va balader dans ce coin mais le plaisir reste au rendez vous car nous savons que les escales en route sont belles. Nous partons sans planning ni itinéraire pré-établi : c'est les vacances et on a le temps, en tout cas on se le donnera.

Cette année, a bord, un nouveau passager, LUCAS, le cousin de Théo, qui va faire ses premiers bords avec nous. On l'a "coculiné" hier soir.

Vendredi nous sommes descendus tranquillement sur Port Camargue avec un jour d'avance, On a embouqué l'A7 tranquille puis on a meme pu faire une virée l'après-midi. Le bateau est fin prêt, reste plus qu'à lui remplir le ventre, ce que fait skipette à merveille. Un tas de bouffe disposé pelle-melle disparait doucement dans les coffres et casiers. En plus, la mémoire de skipette est là un atout considérable car elle arrivera à dénicher la moindre petite boite de conserve 3 semaines après l'avoir rangée. Personellement, je m'occupe du casier de la table à carte et c'est suffisant pour perdre outils et accessoires.

Samedi : derniers bricolages. montage lazzy bag et lazzyjack de fabrication maison (voir page bricolages). SUPER! tout se monte nickel; L'après midi farniente, coiffeur (le pied en vacance) et manucure (j'déconne).

Dimanche : tout le monde dort encore... aujourd'hui, on largue et on file vers l'est... à suivre

Voila, on est parti à 9H30, passage des cardinales puis près serré . Nous décidons répidement une halte au saintes pour amarriner Lucas. Ses parents nous rejoingnent pour un après-midi plage et vive. Soirée Flamenco dans les rues pour nous; On a laissé les gosses dans un  bar avec TV pour la coupe du monde (1-0 pour l'espagne : match nul)

Lundi : départ dans les règles de "lard" - on n'a rien cassé. PS : la veille on a rencontré notre premier VRAI CON de ponton. Un gros beauf avec sa beauf qui refusait de déplacer sa prise de quai "ça fait 2 ans qu'on est branchés là..." Pas méchants on n'a même pas foutu sa prise à l'eau en partant. 

Vent dans le pif : ça tappe dur; On est obligés de prendre très au large pour passer la cardinale de beauduc... galère... et la houle fait une victime. Après la vive qui l'a piqué hier, c'est aujourd'hui la mer qui fait des misères à LUCAS. Je me demande si on va pas le débarquer à marseille. Non pas par pitié mais ce gosse doit vraiment attirer la poisse!!! C'est en tout cas ce que nous a dit sa mère en nous le confiant, je commence à la croire et l'avenir nous en dira plus (malheureusement).

Voiles et moteur pour caper on essaye de passer ces maudites cardinales. Finalement à la hauteur de FARAMAN, le vent adonne un peu et nous laisse finir à 6nds au 90° direction Sausset. Amarrage, Peche, Bouffe, la routine s'installe .... demain?? on verra bien.

Mardi 13/7 : départ Sausset avec un bon vent F4 au près bon plein qui nous amène en droite ligne au frioul où l'on mouille dans la calanque "havre de mourgiret". Notre premier vrai mouillage sérieux car il y a du monde. C'est pas gagné, je m'y reprend à 2 fois sous l'oeil inquiet d'un marseillais a bord d'un gros trawler. Son oeil dit " Vé le lui!! Bonne mère, quel plouc... "(liste non limitative) qui veut bien dire reste pas là". J'essaye pour l'amadouer avec la tactique du débutant en mal de conseils.

moi : " c'est pas top la non? est ce que vous pensez qu'on va éviter? je suis pas très à l'aise pour mouiller"

lui : "c'est déja pas mal de le reconnaitre !!" puis, (l'égo en berne) son oeil dit maintenant "le pauvre, avec ses 2 dadets comme équipiers et une femme habillées comme une golfeuse il est mal barré. Faut que je l'aide ..." Suit un hochement de tête qui signe son abdication "c'est bon restez là mais faudra p'têt rallonger si le vent tourne...

moi : MERCI 

L'après midi, baignade PMT dans une eau dont on n'a pas l'habitude de l'autre coté de la camargue. Des rochers, des poissons et du bleu : c'est vraiment beau. En plus, l'eau est particulièrement plus chaude que l'année dernière.

Le soir on trouve refuge au vieux port à la Société Nautique Marseillaise (à privilègier). C'est théoriquement pour une seule nuit pour cause de feu d'artifice on devra décaniller demain. On est un  peu déçus car on aurait bien aimer voir ça. Finalement, en allant payer le lendemain, on tombe sur un jeune sympa ... "mais ! vous ne restez pas pour le feu d'artifice???",
nous "???" ben?!?"?" on peut?
"OK si je vous change de place"
On se retouve 2 pannes plus loin sur une place d'un 14m. On est obligés de rallonger la pendille pour arriver sur le bateau (penser à réviser le noeud d'écoute double), les amares ne passent pas dans nos taquets. Finalement, il est bien petit notre 960.
Pour la description du feu d'artifice, allez vous faire voir ou plutot regardez la vidéo c'est fait pour ça.

Jeudi 15/7 : Départ 9H00 petit vent so fablissant, on passe l'ile maire puis vent AR jusqu'à SORMIOU - baignade, picnic. Départ pour les Embiez, on se traine un peu - Volvo nous aide a avancer pour arriver avant que les ados, cramés ne se jettent à l'eau. (tient au fait, j'ai tjrs pas de bimini mais un beau parasol maintenant). On a longé les falaises le plus possible, autant pour avoir du vent que pour l'ambiance.
Aux Embiez, on nous trouve une place nickel juste à coté d'une Mme CHAVIGNY (la même, pouvez pas savoir, ni comprendre...).

Vendredi : journée Embiez. Canoé et douches froides. Il fait une vrai chaleur d'enfer!

Samedi : départ pour Porquerolles. Peu de vent jusqu'à Sicié où on a du mal à garder les voiles plein vent arrière. Je regrette le spi de mon sangria et de ne pas avoir de tangon pour le génois. Puis, passé la baie de toulon, le vent monte toujours de l'arrière. On roule le génois qui bat, on le déroule, on affale la GV, on la re-hisse bref, pas reposant ni pour nous, ni pour les voiles ni pour nos nerfs.

Arrivée au sprint à porquerolles, chaque bateau accèlère dans la passe pour essayer de prendre la dernière place. Ca sera pas pour nous cette fois, on nous prévient du manque de place, on fait un tour... effectivement, c'est blindé. Bref! on se casse.
Mais, en tournant le dernier ponton avant de sortir du port, on cède le passage à une vedette "qui s'en va". N'est ce pas de la chance ça! Finalement on a bien fait de garder Lucas à bord. Bon pour lui, les "ennuis" on continués par la noyage de son super téléphone : capot avant pas fermé, près serré, houle ... et un téléphone JUSTE en dessous. Marche plus le téléphone!, trop salé!, faut le déssaler. rien à faire, ni soleil ni incantations. Un bains dans un verre d'eau douce l'a tout de même ramené à la vie.

Dimanche : Au vu du monde de samedi, on n'a pas envie de compter les navettes ce dimanche : on se casse. Un peu de calme au mouillage de l'alicastre. Etonnammant peu de bateaux par rapport à l'année dernière. On est pas plus d'une dizaine sur toute la baie. Baignage PMT et cigales c'est le régal.
Bon on se casse : profitons d'un bon thermique pour naviguer vers Brégançon. Il nous faut tirer 2/3 bords dans cette baie pour passer le cap Taillat et filer vers Bormes. Mais le vent nous abandonne tout de suite après le  virement de bord du fort. On passera le cap au moteur en faisant route de concert avec 2 autres voiliers qui n'ont meme pas sortis leurs voiles. Beaucoups de voiliers naviguent ainsi, quel plaisir?

Nous sommes assez exités car nous ne connaissons plus cette partie du voyage. Les mouillages ont l'air plendides.
On a bien aimé le port de Borme car meme s'il a l'inconvénient d'être décentralisé n'en reste pas moins d'un bon accueil (vélos, wifi, personnel sympa qui te tourne les amares).

Lundi : rien (si lecture, douche, laverie, canoé, vélo, douche, apéro, ...)

Mardi : départ vers port cros. Moteur tout du long car pas un pet de vent. De la place en arrivant (merci Lucas). On a vraiment aimé ce coin. Rien à voir avec Porquerolles sa voisine. Ici, il est resté un coté "sauvage" qui noie le port dans une ambiance douce et calme. D'ailleurs, aucune agression des "autorités" portuaires à ton arrivée. Ici tu es libre d'accoster et de partir à toute heure du jour. Seuls les bateaux restant au dela de 17 heures se voient demandés le prix de la nuité. Mais là encore, j'ai trouvé ça assez bon-enfant avec le "préposé" passant avec sa sacoche sur le ponton et faisant la causette.

En fait, on n'avait pas prévu de rester mais Volvo si!
A peine les amarres larguées et la place quittée, qu'il nous fait des borboryghmes (mince trop dur à écrire ça). Etape de 5mètres : record battu!!! On se réinstalle donc pour la nuit qui a été très bonne.

Mercredi : dièsel, dièsel, dièsel. Heureusement, Patrice talentueux mécano est au mouillage pas loin. Un coup de tel et nous le voyons arrivé girophare orange en tête de mat. Et vazy que j'te souffle dans les toyos, que j'pompe. 3 tonnes de merde dans les filtres. Midi on en a marre, ça démarre, on se casse. Si ça tient pas on se fera remorquer.... Mais ça a tenu. Changement de filtres de retour à bormes . Soirée pizza.

Jeudi : petite nav sympa, du vent un mouillage en baie de Cavalière devant la maison de Carla. A priori y sont pas là car on s'est pas fait virés.
On décide de passer la nuit au mouillage en baie du Grau de l'autre coté de la baie. Beau mouillage belle tenue sur sable. Reste que j'ai pas beaucoup dormi!

Vendredi : force 7/8 annoncé, on se casse. Direction le Lavandou car on ne connait pas. Pas de place, on est en transit sur le quai d'accueil avec la menace de se faire viré car ils ne gardent personne là pour la nuit "bizarre, vous avez dit bizarre?". Finalement on nous trouve une place : heureusement car 35 nds dans la nuit, le bateau se couche sous les rafales, les amarres grincent.

samedi : Encore du vent et des rafales ce matin mais on est obligés de changer de place pour cause de feu d'artifice (décidément!). Obligés de larguer tout pour reprendre une place pas facile 20m plus loin!
L'après midi ça se calme et on décide de quand même naviguer un peu. Un ris puis GV haute, on file vers une plage proche pour une baignade. Mais le vent a bien rafraichi tout ca; la mer a perdu 6 degrés. Hors de question de baigner une skipette la dedans!
On part tirer quelques bords vers port cros. Le thermique nous accompagne pour cette fin d'aprèm'. La manoeuvre d'accostage se fait sous les ordres de skipette (pas commode la skipette :((

Ce soir on va voir le feu d'artifice sur l'eau depuis le bateau de Patrice et Claire. Belle soirée où on rentre de nuit, il fait bon maintenant, on a passé une bonne soirée.

Dimanche : départ de Claire à 19H00. Ca plombe un peu l'ambiance.

Lundi : les deux bateaux quittent le Lavandou car pour nous c'est déja l'heure de mettre de l'est dans notre cap. On a refilé les 2 ados à Patrice non pas pour l'aider à la manoeuvre car il s'en tire très bien tout seul mais c'est plus pour l'alourdir et nous allèger afin de lui mettre quelques longueurs dans la vue (yark yark).

On se dirige vers Porquerolles pour le dernier mouillage de la croisière. Mais on n'arrive pas trop à en profiter, sans doute le sentiment d'être déja sur le retour. De plus, on avance dans la saison et la baie encore calme il a deux semaines est maintenant bien encombrée. On termine l'après midi par un bon bord de travers jusqu'à Hyères. Bizarrement, on nous annonce plus de place alors que bien des places sont libres. Décidément, la gestion des places de ports en France n'est encore pas au point. En effet, le plaisancier quittant sa place pour quelques jours n'est soumis qu'à des contraintes. Contrainte de prévenir en cas de retour anticipé, obligation signaler son absence.... pour rien en retour... pas étonnant donc de rentrer dans un port moitié vide qui n'offre pourtant "aucune place".

Ce soir, Patrice insiste pour nous inviter au resto. Notre dernière soirée ensemble est vraiment sympa et se termine par quelques notes de guitare. 

Mardi : La météo ne s'annonce pas vraiment favorable pour un retour vers l'ouest. Mistral f7/8 annoncé, il est temps de ne pas lambiner si on veut passer Sicié et trouver refuge après si ça se gate. Peu de vent pour le départ mais le changement est radical au passage de l'ile du grand ROUVEAU. Des creux de 2 metres nous accueillent avec un bon vent déja établi en plein dans le pif. Voiles bordées à mort, on progresse au moteur. Passage de la baie de Toulon, cap Cepet, puis ca se corse, mer blanche droit devant. On passera pas sans peine. Les gosses sont dans la cabine avant (mais comment font-ils?) peut être même dorment-ils. Vire Vire, on se casse de là. Soulagement immédiat : les nerfs se relachent, le regard s'appaise et le bateau nous remercie. Direction Toulon. Finalement ça sera St Mandrier et des pontons tout neuf qui nous accuilleront pour cette étape ventée. 

Je suis un peu anxieux de na pas savoir comment les jours suivants vont se présenter coté météo car le régime en place est plutot instable.

Si on veux y aller, faudra saisir la moindre fenêtre. C'est pourquoi le départ est programmé pour 5 heures du mat demain.

En attendant, on en profite pour visiter cette bourgade, petite grimpette jusqu'au sommet de la colline; cimetière militaire en haut avec la promesse d'une belle vue sur la baie de Toulon. La balade est sympa mais la vue un peu limités (quand on vient de nos nmontagnes, on est un peu décu de ne pas avoir 360° de vue).

Mercredi : départ donc à 5H00; Pour une fois tout le monde est sur le pont. On passe Cepet et Sicié et on se dit qu'on a bien fait de pas insister la veille et de passer en douceur aujourd'hui; Néanmoins, la météo nous donne que peu de répis et il faut donc avancer vers l'ouest si on veut rentrer. On passe donc Sicié au moteur en serrant le vent puis on arrete Volvo à hauteur de La Ciotat (4,9 nd de moyenne). 

On croise Bernard et Chantal au large des Embiez, eux vont vers l'est. Un p'tit coucou en mer comme d'habitude avec eux. Puis un régal de nav au près bon plein jusqu'à Carry. 5nd, les gosses dorment et récupèrent de ce levé matinal. Avec skipette on pique aussi du nez à tour de rôle, le pilote assure.

Arrivée à Carry, bouée, CW, bierre, pâtes et resto le soir, la plaisir continu.

Jeudi : journée noire. On a voulu tenter de passer la Camargue mais la camargue a décidé de nous mener la vie dure.

Récit de la skipette

7H45 Annonce météo : force 3 à 4 matin virant 5 à 7 l'après midi à la mi-journée ... de face! Pars? pars pas? PARS! On y va et si ça monte trop il sera toujours temps de s'arreter aux saintes. On largue les amarres. Début fastoche ... si ça continue comme ça on passe sans problème. Lucas descend se recoucher. On file 4/5 avec le moteur pour caper mais la mer grossit (un bon 3 qui passe à 4). Ca moutonne de plus en plus; du stress, passera, passera pas. Un bon 4 qui passe à 5 bien établi (c'est que je crois). 

On prend un ris; la manoeuvre ne se passe pas sans heurs avec ce vent. Il nous reste 4 heures de nav avant les saintes. Le moteur peine et le skipper n'aime pas ça. Les conditions ne vont qu'empirer. Décision est prise de rebrousser chemin. On sera vent arrière et on pourra couper le moteur et se laisser glisser dans l'autre sens. Ca s'appelle "mettre en fuite". Au départ ça me plait bien car j'ai le souvenir d'une belle traversée comme celà l'année dernière. Mais ça ne ressemble pas vraiment à mon souvenir ... je ne suis vraiment pas tranquille et c'est tellement difficile à avaler tout ces miles à l'envers!!! Contrariée presque au point de dire ON N'AURAIS PAS DU!! Tu n'as pas fait le bon choix!! Mais à quoi bon... C'est pas dans mes habitudes et j'avais pas dit non, alors vogue la galère...  Des vagues ENORMES nous prennent en chasse et profitent de l'absence d'eric pour nous faire faire des embardées . Résultat : la boite de sardine renversée dans le cockpit (beurk).

Même paysage, même vitesse mais à l'envers. Le mousse qui nous a rejoint s'amuse à battre des records au surf après avoir ralé de voir dans quelle direction on allait. Il a vite compris que c'était pas un sujet de conversation!!!!!!

Pour terminer cette folle cavalcade, la météo non satisfaite nous gratifia encore d'une averse carabinée avant le port de sausset.

Vendredi : Journée d'attente de fin de brise d'ouest à Sausset. Farniente, siste, lecture , lessive et bain forcé pour Lucas pour récupérer ses 4 slips passés à l'eau!. Petite balade dans les hauteurs jusqu'au "chateau". 2 voiliers sont en route plein vent arrière, ils ont du se faire plaisir dans la traversés, pas comme nous! Demain, ça devrait se calmer et nous permettre de passer (4/5 bft faiblissant et tournant sud).

Samedi : (j'écris ces lignes de mémoire car nous sommes le 21 aout au mouillage de plage sud)

A la relecture du livre de bord, je me rends compte qu'on a pas bouclé notre boucle estivale. Samedi donc...

Je ne me souviens pas à quelle heure nous sommes partis mais c'est sur que les 2 mousses dormaaient. Y'en a même un qui a poussé le "luxe" de dormir jusqu'à port camargue (14 heures); Au moteur + GV au début, on est 3 voiliers à progresser dans le golfe de fos sous un épais nuage de pollution. Les industries du coin profitent du vent du nord pour larguer leurs effluves vers le large. Le vent se lève et on arrive à marcher à 5 nds. Du coup, les autres voiliers hissent aussi leurs voiles. On "laisse sur place" un Attakia mais ce filou nous reppassera ensuite (sans doute au moteur!) En effet, à hauteur de Beauduc, il faut à nouveau mettre la risée Volvo pour arriver. On ne croisera pas nos amis qui se rendent aux saintes.

Arrivée à PC après 3 semaines, EURUS retrouve sa place dimanche. Lundi boulot :((


Chantier 2011

Cette année EURUS Change de quartier : il va d'abord passer l'hiver au port à sec de navy service pour traitement osmose puis il aura enfin sa place à flot à port Napoléon.

On l'a convoyé avec Denis fin septembre : départ à 3H00 du mat, pas de vent. On a  accroché une bouée de filet au moteur à 5H00 du mat en pleine nuit .... miracle, elle s'est décrochée !

Puis on a eu du vent pour finir, c'était agréable de finir la saison au moins à la voile

Arrivée à navy on est accueillis par Rémy et son épouse qui vivent sur un brin de folie à port napoléon. On leur offre le maquereau fraichement péché en guise de remerciement pour leur accueil.

Michel des sangriamed nous ramène à port camargue (encore merci à lui).

On s'apprète donc à vivre un hivernage à sec

LE CHANTIER (cf chapitre entretien pour plus de détails)

Pour les détails "technique du chantier" reportez vous à la page entretien du site ici car dans ce chapitre il n'y a rien de technique, que des récits, des impressions, des odeurs, ... Alors!! le chantier quelles sont vos impressions?

- "Eh bien on s'est rapidemant rendu compte qu'un bateau c'est mieux quand c'est sur l'eau, rien que pour monter dedans. Heureusement, le port à sec de Navy service met à la disposition des "plaisanciers" des échelles de toutes longueurs. Ensuite, force est de constater que ca bouge pas et que c'est moins sympa d'y dormir car on n'est pas bercés par les bruits des amarres et parebats. Question énergie, rien de différent que sur l'eau par contre pour l'eau c'est toute une organisation.
Les mieux équipés branchent directement des tuyaux sur les passes coques ... mais nous n'avions plus de passe coque!! Donc c'est bassine et sceau. Pour les toilette, WC chimique ou toilettes du port. De toute façon, nous avions décidé de passer "au chimique" ... nous n'en sommes pas mécontent".

Le port à sec n'est certe pas aussi "poètique" qu'un port à flot mais le charme des rencontres y existe aussi meme si on a plus tendance à y parler bricolage que navigations.

J'y ai rencontré des jeunes qui refont complètement leur 40 pied (mais complètement, intérieur et extérieur) des marins plus anciens et de bon conseils. Beaucoup d'étrangers car la zone port St louis est le point de départ de beaucoup de bourlingueurs (plus ou moins argentés d'ailleurs).

Les yacht y cotoient des "carcasses" dont on a peine à croire qu'elles vont encore flotter un jour. J'admire d'ailleurs les courageux que j'ai vu retapper des coques certe vénérables comme des joshua mais vénérablement dans de piteux états. Quel boulot, et quel courage.

place à port napoleon

Le 6 mai 2011, Eurus a pris (non  sans mal) sa place à flot à port napoléon. Nouvelle place car nous abandonnons pour un temps le Languedoc/roussillon et Port camargue en particulier faute de place.
L'arrivée en ce vendredi venté a été sport. Nouvelle place, vent de travers... 1er essai en avant : ça passe pas! Marche AR et re-essai sur babord, ca re-passe pas et skipette manque de passer à l'eau et se ratrappe aux filières avec l'énergie de celle qui veut pas passer au bouillon. Finalement je me rends compte que par fort vent nous sommes dans la configuration non rationnelle de la frèle skipette aux amarres et le gars à la barre. Bilan : faudra peaufiner nos manoeuvres d'accostage. Mais on y est.

Et nous sommes bien entouré d'un sun light 31 et Fantasia.

Bientot, nos impressions de nav dans ce nouveau bassin.



Ascension 2011


Cette année encore, la nav de l'ascension est une des premières cavalcade du feeling 960;

La météo annoncée n'est pas des meilleure mais on fera avec. On doit rejoindre un couple d'ami sur leur sangria. Le mistral en place mercredi ne devrait durer qu'une journée, issue d'une dépression qui s'évacue sur les baléares. Le reste de la semaine, on va passer entre les gouttes. Parfois fortes à l'escale elles nous laissent tranquille en nav. On aura même du soleil. Coté bouffe et boissons, l'équipage est bien rodé.


ascension2011_0002 par SKIPPERTAHINA


Croisière été 2011


Samedi 9 juillet :
Comme d'habitude, le 1er jour des vacances je suis tout exité et plein de bonnes résolutions donc je suis réveillé à 6H00... impossible de me rendormir.
Afin de ne pas éveiller tout l'équipage, je pars courrir un peu (vous avez bien lu!!!!)
Retour / douche / c'est encore trop tôt pour un café croissant au yacht-club.
Je me contente d'un thé au bateau et là ... coup de barre! Mais c'est l'heure où skipette se réveille : raté.

Courses, mise au clair du bateau : on décole vers 11H00 avec une brise évanescente. Possible malgré tout de tenir un près serré dans le golfe de fos (serré comme les fesses car 4 monstres sont de sortie).
On reste au bord du chenal et on trversera derrière le dernier : ça passe.
Moteur vers Carro et jusqu'au Frioul. On décide d'en faire le tour à la voile car ça se lève un peu (pas des tonnes toutefois).
Sur le retour on en a tous marre donc moteur et on refait notre entrée au vieux port!!!!

Petite virée pour l'équipage vers le quartier "vivant" de marseille à 2 pas du vieux port, là où on trouve fruits, légumes et viande à bon prix.
Le soir, Lisa retrouve son frère et ont l'opportunité de passer une bonne soirée sans "les vieux".

Dimanche 10 juillet :
port de cassis Etape "vent dans le pif" avec une mer pénible au possible, un vrai chaudron!
Les calanques sont pleines (dimanche oblige) mais on arrive à trouver une place à Cassis. Ca sera reposant pour les estomacs et l'escale n'est pas désagréable meme si le port est noir de monde; demain ca sera peut être plus calme.
On a bouffé tard (en arrivant) plus glace au bistro .... on se force pour les pates du soir - Skipette est out mais les gosses finissent le plat!


Lundi 11 Juillet :
Départ le matin de Cassis. Petit rebrousse chemin pour un mouillage dans les calanques.Bancs de poissons visibles, nous sortons la canne à pêche. Lisa a une prise, ce qui suscite une panique digne d'un saumon de norvège, d'environ 3 mètres et de masse estimée à 400 kg, la canne a tout de même tenue. Une fois dans le bateau, il s'agit d'un animal genre poisson de 20cm. Après une crise cardiaque et un laché d'excréments, le poisson retrouve ses esprits environ 30 minutes après le début de son calvaire. Nous le relâchons, il ne fera pas partie du repas du soir.
la ciotat La traversée s'effectuera rapidement au moteur pour cause d'un vent faible et dans le pif. Nav un peu létargique sous pilote, je veille en somnolant, puis je passe la veille à moussaillonne jusqu'au bec de l'aigle. Skipette et mousse dorment dans le carré.
Arrivée à la Ciotat vers 16H. Direction douche. La case obligatoire apéro, gin coca citron, oooliveuh. petite ballade en ville.
Finalement, La Ciotat sous son l'aspect industrieux de son chantier naval cache une bourgade fort sympatique.
Diner du soir puis séance "cinéma" avec Black swan, un des films les plus nazes de l'histoire du film. A la ciotat, berceau du cinéma on a un peu honte...


Mardi 12 juillet :
Le départ prévu est compromis par un problème de santé du skipper (fait pas bon viellir!) - internède doc et pharma -
Heureusement, la ville est très agréable, vivante, pas trop de monde. Skipette et moussaillone se font le marché.
On change de place pour éviter la promiscuité avec le reto-boite de nuit situé le long du quai d'accueil (éviter l'escale le samedi).
Finalement le mardi se passe entre farniente et balades en ville.
Le soir c'est soirée chintok - rouleaux de printemps, nems, canard soja et riz cantonais.
Il y a un marché bien pek le long du port, on y dégote malgré tout LE bibelot qu'on "n'espérait plus" pour la déco d'EURUS : un dauphin en bois précieux.
Moussaillone s'achète un sac à main ("encore un"! dit le mousse juste pour faire des histoires).
 
Mercredi 13 juillet :
pas de nav ce jour pour cause de vent et ça s'annonce pour plusieurs jour (grrrr).
En fin d'aprèm' changement d'équipage. Cette journée on est 7 à bord : sacrée tablée!
Le rythme va changer avec ti'poulet à bord.
Plage l'après midi, feu d'artifice le soir

Jeudi 14 juillet :

 Toujours 7/8 annoncé !! heureusement qu'on est plutot pas mal sur cette place car on y est pour encore au moins 2 jours!
La météo annonce une acalmie samedi. on en profitera pour eller aux embiez? (à voir).
L'après midi on part visiter la calanque du MUGEL mais l'eau s'est vraiment raffraichie dons pas de baignage. De plus le parc du Mugel est fermé pour cause de vent (et de pyromane). Domage car ça avait l'air vraiment sympa.

Vendredi 15 juillet :
Départ de La Ciotat avec pas mal de vent. Direction Bandol où les enfants nous rejoignent en voiture.

Cette nav a été une des plus sympa de l'été : vagues et vent. Le soir, c'est l'anniv de Claire et on se fait inviter au resto : moules frites. Et c'était bon !! et copieux
Le soir bacanal sur le port : c'est Guy Montagné qui chante "on va s'aimer..."

Samedi 16 juillet :
La météo st clémente et vu que ti'poulet a l'air d'avoir le pied marin, on se risque à une traversée bandol/embiez. Le mauvais temps est annoncé pour la semaine prochaine et on veut faire découvrir l'ile aux enfants.
La mer est mauvaise et Lilian va en faire les frais car il a accompagné Johan dans la cabine (le petit s'endors dès qu'on navigue).
On arrive au port  nickel pour une place.
Balade autour de l'ile.

Dimanche 17 juillet :
 Je" speede un peu tout le monde car on doit faire l'aller/retour bandol pour déposer les enfants.
Ca va nous faire un vide. On se retrouve à deux tout d'un coup.
De plus la météo s'annonce pas bonne du tout.
Retour aux embiez au moteur, on nous change de place .... ca nous fait la visite. On se retrouve au "port des jeunes".

Lundi :
balade / vent

Mardi 19 juillet :
coucher de solail aux embiez Bizarrement, c'est calme ce matin, calme avant la pluie. Ca commence vers 9H00 et ca tombe dru. Mais à midi tout est sec. Je profite que skipette fait la grace mat' pour aller dire bonjour aux chèvres et voir le vent se mettre en route; Arrivé en haut à 13H00 il me faut attendre qu'une heure pour que ca blanchisse.
2 bateaux sont en route pour passer les embiez; c'est une course contre la montre car le vent est déja en train de monter. de mon perchoir j'apperçois les moutons se mettre en ordre de marche. Ils prendront tous deux sur Bandol pour ne pas lutter contre le vent.
Et l'après midi c'est encore pire !!!

Mercredi 20 juillet
vue de sicier

(les EMBIEZ vue du cap Sicié)

 Balade dans les forets du cap sicié. Traversée avec la navette vers LE BRUSC puis on a commencé à monter tranquillement mais surement. Au final on s'est retrouvé assez haut par rapport à la mer (bon point de repère pour la dénivelée réalisée).
Retour par le chemin des crêtes avec une belle vue sur le "petite" ile des Embiez. Vue sous cet angle on réalise bien l'étroitesse de cette ile toute en longueur.
Une bonne bière avant de retraverser et voila une journée bien remplie.

Jeudi 21 juillet
toujours du vent et la question récurente : "on y va ou pas?" L'accalmie n'étant pas pour demain on reste au port d'autant plus que ca souffle dehors et même la nuit; aucun répis.
petite virée roller pour moi le matin pendant que skipette dors puis tour de france l'après midi : étape col du Galibier.... m'ont fatigués ces cyclistes. Va faloir que je refasse du sport!!!*
Petite sortie du soir pour vérifier s'il y a toujours du vent : y'a toujours du vent !!!!!!!!
Scrabble, pates au saumon et soirée télé ....

Vendredi
Vent

Samedi
j'apprend au mois d'aout qu'on a loupé le passage de la flotte du tour de france à la voile. Ils sont passés au planning dans 30 nds de vent et nous on faisait la sieste!!!!
En fait on est allés se ballader comme d'hab mais à 16H00, ils étaient déja loin....
Vent


Dimanche
Vent

Lundi 25 juillet :
On va enfin reprendre la navigation. Avec un peu d'appréhention car on est sur une fin de f6 mais ça a l'air de se confirmer à la baisse et MTO annonce f5 se renforçant l'après midi sur les iles d'hyères... ils ne se sont pas plantés.
Le passage de Sicié est agréable avec la toile du temps cad génois réduit d'un tier et GV à 2 ris.
Bref, on est bien même si on se fait brasser par quelque vagues.
Le vent est très orienté de l'arrière et nous oblige à 3 empannages bien négociés pour passer le cap CEPET. Ensuite ça se renforce comme d'hab en arrivant dans le goulet de toulon où on se prend un bon f6 de face. Moteur à 2000 trs on avance péniblement à 3,5nds. Heureusement ça ne dure pas longtemps car on arrive vite à l'étape prévue de St Mandrier.
repos et resto le soir (très bon chinois pas cher au fond du port).


Mardi 26 juillet
MTO annonce du vent 2 à 3 de so avec pluies faibles en fin d'aprem'
On vera bien, j'ai envie d'aller voir s'il y a du monde vers les iles.... il est 10H00 et j'attends skipette pour larguer.... à suivre
Sortie du port sous une faible brise au moteur puis on se décide à hisser les voiles pour un très agréable bord de près où on "remonte" deux bateaux. Puis, au large de giens c'est la calme plat; on abandonne la lutte avec les deux autres voiliers car on met volvo en route pour passer entre les 2 iles de Ratonneau dans la petite passe. C'est une première et je serre les fesses, skipette à la barre et moi à la cartographie mais bon, c'est large finalement.
Encore une surprise, le ports est "quasi" désert pour la saison, on n'a que l'embarras du choix pour trouver une bouée. L'annexe va enfin nous servir vraiment.
L'après midi sera dévolue à la balade jusqu'à "la gorge du loup"... petite calanque encaissée et très ouverte sur l'ouest : ça a du taper dur ces derniers jours ic!!
Sortie digestive après souper, c'est enfin plus calme dans les rue.

Mercredi 27 juillet.
Encore une météo difficile à lire. des orages avec rafales sous orages sont annoncés; skipette n'est pas "chaude" pour y aller mais moi, je sens que les choses risquent de ne pas se calmer même avec la sempiternelle phrase de clôture des buletins "pas de phénomène important pour ...."
En fait de phénomène important, pour eux c'est force 7b  et pour nous c'est déja moins.
De nombreux bateaux se mettent en route, je décide de les suivre, on verra bien au passage de la baie de Toulon si on doit aviser.
 

Départ sous un ciel sombre qui nous accompagne, tantot nous précède, tantôt nous suit et ce qui était annoncé .... la pluie ...est au rendez-vous. Drue mais sans vent. Moins grave donc.

 

Le cap Sicié passé, nous avons droit à une belle lumière de ciel de traine.
On avance bien à la voile jusqu'à hauteur de La Ciotat mais après c'est moteur. On décide d'abréger l'étape au moteur par une halte au mouillage à Sormiou. 

Cette année, pas de baignade en prévision. A peine moins de dix bateaux dans la calanque, on mouille en même temps qu'un 40 pied très proche de nous. Evidemment, je ne vais pas le lacher de l'oeil même la nuits où je sais qu'une bascule de vent doit se produire car MTO annonce 5 de no.
Finalement c'est skipette qui va me réveiller "le vent est monté!!". Je regarde par le hublot : on a tourné!!. pas de heurs, ça c'est donc bien passé. Je sors quand meme pour contrôler et rallonger le mouillage de quelques metres car maintenant on est orientés vers le large et non plus contre les rochers.

Jeudi 28 juillet
Le matin c'est branle bas de combat : encore du vent annoncé. On décide une petite étape car maintenant on a le temps et le plus "gros" est fait.
Le vent nous cueille à la sortie de la calanque. GV à un ris bordé à plat on est obligés d'avancer "encore" contre ce vent fort. Je décide de laisser ainsi jusqu'au passage derrière l'ile maire. On y est en effet déventé, on établit le génois et on largue le ris. Juste le temps de tirer 3 bords vers le Frioul que déja le vent nous abandonne au lieu de monter (en fait il va remonter cette aprèm). Pour l'heure ce n'est qu'une brise de terre qui nous laisse planté juste après le passage d'un ferry.

Escale sur l'Ile du Frioul : on est agréablement surpris de cette ile qu'on nous a tant décrié. En fait, il y a plein de criques et balades à y faire mais par manque de temps nous n'irons que jusqu'à la batterie sud. A revenir donc lors d'une prochaine virée (on s'y croit déja!).
Petit resto pas cher le soir : au moins ici y'a que l'embarras du choix.



Vendredi 29 juillet
Pas de météo à la capitainerie pour cause de "panne"(?) mais le type nous conseille d'y aller dare dare car y'a du force 5 forçant à 6 annoncé (et dans le nez bien sur).
On plie donc bagage pour quitter l'ile par le nord est se retrouver ... sans vent!!! Décidément la méditerranée est capricieuse.
On visse les voiles puis moteur, on roule le génois, le déroule. ça n'arrète pas de varier.
Finalement, à hauteur de Sausset environ, le vent s'établi bien (même très bien) car nous avançons à 5 nds sous GV 1 ris et génois au 3/4.
Un long bord au large pour virer au bon moment et entrer dans ce golfe de Fos interminable.
Il est tôt, on va donc retarder le moment de remettre le moteur car le vent est maintenant tout à fait absent.
Le temps de démarrer Volvo et d'affaler et on a bien 20 nds dans le pif. Le voyage touche à sa fin. Plus que une heure de cet interminable chenal et Eurus retrouvera sa place.
Pour l'heure, le vent est nettement forci et la question de l'accostage devient stressante : en avant ou en marche arrière?
Le souvenir du premier accostage à notre place (manoeuvre catastrophe) est encore dans nos deux esprits.
Je prépare tout en double pour les 2 hypothèses et on verra bien.
Finalement (ouf) le vent est bien moins fort dans le port (ou peut etre nous a-t-il accordé un répit) et on accoste sans problème cette fois.
Le reste de la journée et la suivante sera consacrée au rangement du bateau et des affaires.

Samedi 30 juillet
On ne sais pas encore si on rentre ce jour ou pas. On va prendre notre temps pour bien tout ranger.
Skipette nous fait briller Eurus comme un sou neuf.
Personnellement, je m'atelle au moteur car ça fait un bon moment que je veux changer cette anode. Le mécano me conseille et j'en profite pour changer 2 durites.
Test : OK.
Comme je suis content de moi et que tout est rangé, annexe, moteur hors-bord rincé, amarres lavées et sechées, pont lavé et rincé, bouchons débouchés sur l'A7...
on décide de lever le camp.
Fin des vacances ce samedi donc, lundi boulot!


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