TRANSPORT DU BATEAU

 La sécurité, Les vérifications

1.    Le PTAC :

Il est indispensable de vérifier le PTAC de votre véhicule AVANT d’envisager l’achat d’un transportable.

ATTENTION : ne pas se fier au poids dit « lège » du bateau souvent sous évalué par les constructeurs, et penser à ajouter tout l’équipement éventuellement présent dans le bateau ou le coffre du véhicule (moteur, mouillage, bouffe, …)

un lien utile pour vérifier la charge tractable par votre voiture lien RSA

Sur ce site vous trouverez aussi un calcul pour savoir si vous etes soumis au permis Eb

Les freins ,roulements et pneux



 «NE JAMAIS IMMERGER … » pourtant c’est ce qu’on voit sur les cales. Si vous suivez mes conseils en matière de choix du transportable ce sera nickel,.. sinon… grutez !

J’ai refait freins et roulements pour 250 euro environ

Ne lésinez pas avec ça : examen obligatoire à l’achat.

A noter qu’une remorque n’a pas à passer de contrôle technique donc il vous faudra faire confiance au vendeur



Les pneus : Pensez à vérifier les pneus avant chaque départ. A noter que les pneus des remorques doivent être adaptés aux fortes charges.


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2.          L’atelage :
une nuit sur l'autoroute
Les petits points importants :

*         la boule d’attelage doit être graissée

*         Vérifier les feux A CHAQUE BRANCHEMENT

*         Vérifier la charge à l’attelage (un pèse personne sous la roue jockey) = 50 Kg environ c’est bien.

*         Vérification des pneus

*         Vérification de TOUS les rouleaux, sangles, sandows, etc. ….

*         Vérifier que le câble électrique ne traîne pas sur la route mais garde quand même du « mou »(y compris en braquage maxi)

*         Penser à capeler le câble de sécurité au crochet d’attelage.


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3.    Hivernage :

Un pneu qui reste immobilisé (hivernage) peut faire un méplat qui le rendra dangereux.
Solution : poser la remorque sur plots ou garder une paire de roues pour hiverner l’autre pour rouler. C’est l’option que j’ai choisi car en plus ça me fait une roue de secours.

Graissage de la boule d’atelage
Graissage des moyeux, roulements et du palonnier de frein




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Le matage

Après 3 à 4 matage / démâtage, c’est devenu une formalité pour nous. Il est vrai qu’un EDEL 2 reste un « petit » bateau à mater.

Voici donc notre façon de procéder :

0. Enlever toutes les garcettes du mat, déméler les haubans

1.    reculer le mat sur l’arrière (sans pour autant engager le pied de mat car dans cette position le mat est trop en arrière et risque de basculer) mais juste assez pour que les barres de flèche soient en arrière du roof. Il faut un support de mat au niveau du balcon AR.

2.    retourner le mat dans sa position

3.    vérifier les haubans et accrocher les bas haubans sur les cadènes de rouf

4.    ne pas accrocher les haubans (les ridoirs risquent de se tordrent au matage) mais uniquement les bas-haubans

5.    Défaire toutes les garcettes qui enserrent drisses et pataras ,….

 

 

 

 

6.    préparer l’arrimage de l’étai (c’est important de pouvoir facilement et rapidement assurer le mat dès qu’il sera dressé).

7.    INSTANT FATIDIQUE : pendant que je hisse le mat à bout de bras un aide accompagne en tirant l’étai (pour nous avec la bosse d’enrouleur, c’est suffisant).
Pendant la manœuvre faire attention que le mat ne parte pas sur le coté.

 

 

 

8.    plus ça deviens dur de hisser le mat plus c’est facile de tirer sur l’étai. Le seul passage à négocier très rapidement c’est de franchir la « marche » pour passer des bancs de cockpit au dessus du rouf. Il faut être synchro avec l’équipier qui doit à cet instant précis assurer la tenus du mat avec plus de fermeté.

9.    A l’instant précis ou vous passerez sur le rouf, les ridoirs vont être pratiquement en tension. Il faut donc vérifier leur bon positionnement avant de franchir cette marche

10.   Une fois dressé on souffle et on se calme car c’est fini. Pendant que l’équipier maintien le mats dressé, l’effort est très faible maintenant, vous pouvez passer à la ferrure d’étrave et reste plus qu’à fixer l’étai

11.    Pour finir, raidir les haubans et pataras.

Ouf terminé !!

 

Pour le démâtage c’est tout l’inverse !! (on s’en serait douté !)

 

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La mise à l’O

Ce qui suit n’a bien évidemment d’autre ambition que de vous éviter les erreur que j’ai commis avant vous.

AVANT :

Avant toute manœuvre prendre le temps d’examiner la cale de mise à l’eau : pente, adhérence, profondeur en bout de rampe, les points d’amarrage dès que le bateau sera à l’eau…

Le maître mot reste toujours, ici comme en navigation : « l’anticipation ».

 

Ensuite respecter à peut près les points suivant (et surtout faites vous votre propre expérience).

1.    Examen de l’attelage : enlever les sangles (oui c’est idiot mais …. » pourquoi y veut pas y aller ce bateau !!)

2.    enlever plaque et feux et accrocher la prise en hauteur

3.    Poser près du ponton ou sur le bateau tout ce qui sera embarqué.
Après la mise à l’eau il faudra libérer la cale au plus tôt. Autant tout préparer avant de mobiliser la rampe (surtout dimanche, jour des jet !!!)

4.    Reculer sur la cale SANS IMMERGER LES MOYEUX
Pour être clair sur ce point un exemple : Je change roulement et freins ; j’immerge UNE SEULE FOIS les moyeux en eau douce ; après démontage en fin de saison (soit 3 mois après) je trouve une bague de roulement complètement grippée par la rouille sur le moyeux.
J’en ai été quitte à remplacer encore les roulements d’un coté.
Je vous laisse imaginer la même chose en eau salée après plusieurs années sans entretien !!!
Gros danger

5.    Préparer bout et pare-battages

6.    libérer le timon cassant s’il existe

PENDANT :

7.    commencer à mollir le treuil (Attention à ne pas lâcher la manivelle du treuil)
Jamais essayé mais j’ai lu que certain laissaient partir le bateau sans le retenir. Personnellement je préfère maîtriser la manœuvre.

8.    Instant fatidique : soit le bateau se plante (cas des cales pas assez pentues)
soit le bateau flotte (c’est fini, presque)
Dans le premier cas c’est  pas gagné. Pas la peine d’essayer de brasser le bateau : inefficace et risqué.
A essayer : avancer la remorque pour poser le bateau horizontalement. Ensuite c’est OK.

APRES :

9.    NE PAS LAISSER FILER LE BATEAU !

10.         Amarrez le proprement (vous aurez donc préparé moteur, gaffe ou godille…)

11.         Dégagez la cale au plus vite

a.    Récupérer plaque et feux et le reste

b.    Aller garer votre bazard

12.         Passez ensuite du statut de terrien à celui de marin !



 

 

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La sortie de l’O

 

Là pas de mystère c’est un peu plus compliqué surtout avec une quille comme sur l’edel2.

Il est évident d’un dériveur intégral sera plus simple à hisser sur sa remorque !! (mais a aussi ses inconvénients)

Toujours éviter de mettre les essieux dans l’eau pour les raisons évoquées ci dessus

En gros, il suffit de faire les étapes à l’inverse de ci-dessus avec en plus

1.    Pour le passage des rouleaux, je fais pas dans le détail : j’utilise une barre à mine pour faire levier.
C’est efficace et surtout ça me permet de faire la manip seul !
Prendre évidemment la peine de mettre de la mousse épaisse !

Ca s'était avant ma modif ... (vois plus loin)

2.    Ne JAMAIS forcer avec le treuil : si ça force c’est que ça bloque quelque part.
Un EDEL2 (600Kg) se hisse normalement sans peine.
Pour info j’ai plié l’équerre support du treuil la première fois !!!

3.    Sortir tout le bazard de la cale : là c’est pas forcément le moment ou on transpire le moins en fonction de la pente si comme moi vous n’avez pas un 4X4.
Mais je vous rassure je n’ai jamais été planté sauf le jour où j’avais oublié de desserrer le frein de la remorque !!!

Au final pensez à bien faire le tour de votre chargement et des alentours (plutôt 2 fois qu’une) avant de prendre la route. Vérifiez notamment que rien ne traine, que tout est bien ammaré.

N’oubliez pas sur le quai (par exemple et en vrac) le moteur, la barre, le tuyau qui a servi au rinçage, la baume, un équipier, ….

 

Bonne route et restez prudent, les vacances ne seront finies qu’une fois arrivé chez vous !


Note pour le passage des rouleaux de la remorque : suite à de nombreuses demandes, voici ma méthode 


Pour la remorque : je ne l'ai pas modifiée, les rouleaux sont biens SOUS les profilés SAUF les 2 derniers (c"est ceux qui posent problème d'ailleurs)

Pour la mise à l'o pas de pb. Pour la sortie c'est facile jusqu'au trois-quart ensuite le saumon bute contre le 3eme rouleau.

J'ai résolu le pb ainsi:

dès que le bateau est suffisamment haut sur la remorque, je sort de la cale (pour mettre à plat)

Ensuite je positionne un point de tire très haut (voir photos)

Avec ce point de tire, le bateau étant à plat, je soulève l'étrave avec le treuil.

Le rouleau passe.

Il suffit de pousser facilement à l'arrière pour faire "glisser" le bateau jusqu'au rouleau suivant...

Je recommence la manoeuvre autant de fois qu'il y a de rouleaux...

c'est sans douleur pour le bateau... et pour le dos!!

Une photo de la ralonge de point de tire   

et de sa chappe de maintien 

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